Mes favoris du Pays d’Issoire, par Gwénaëlle

Chose promise, chose due… Pour ce mois de mars, on continue de partager avec vous nos petits coins préférés du Pays d’Issoire. Cette semaine, c’est moi-même, Gwénaëlle, chargée d’animation numérique à l’Office de Tourisme qui partage avec vous mes lieux favoris.

La randonnée la chapelle de Roche Charles

Pour moi, c’est un lieu magique, hors du temps où le corps et l’esprit travaillent de concert. Tandis que l’on marche, l’imagination s’éveille, s’échauffe, voire s’enflamme au gré des paysages que l’on traverse, des lieux et des sites que l’on observe.

La randonnée commence au hameau de Boslabert, dans le massif du Cézallier, à 1030 mètres d’altitude.

Les paysages qu’offrent les plateaux de ce massif volcanique, tout en courbes et en bosses sont superbes, uniques. Devant ce décor, on oublie tout : les problèmes du quotidien, les soucis que l’on peut avoir…
Toutefois, le plus surprenant dans ce lieu, c’est cette chapelle auquelle on accède après une 1h de marche.

On tombe d’abord au détour d’un sentier, au milieu d’une forêt, sur un chemin de croix.

Ce chemin nous mène jusqu’à un portail.

Derrière, on découvre un cimetière où les tombes datent de plus d’un siècle…

…et la chapelle, qui abrite une vierge en majesté et offre un joli portail roman décoré d’un arc polylobé et d’une frise animale. Il faut passer à l’extérieur pour l’admirer mais attention au vide…

Au XVIème siècle, ce lieu était encore le siège d’une forteresse, au pied de laquelle un hameau s’était développé. Aujourd’hui, on voit encore des traces des murs des maisons et des fortifications. On y imagine la vie des gens dans ce lieu, les histoires de ces hommes et de ces femmes, enterrés là depuis plus d’un siècle!

Après cette halte à la chapelle, la randonnée remonte sur le plateau où l’on se replonge dans le 21è siècle avec les éoliennes et les vaches qui nous regardent passer.

Pleines de surprises et assez courte (2h de marche), cette randonnée est idéale pour marcher avec des enfants. Autour de la chapelle, il y a même une géocache à chercher avec eux. Le soir, après la randonnée, j’aime aller à l’auberge de la cabane, à quelques minutes de là, pour manger une bonne truffade ou une fondue de Saint-Nectaire.

​La source salée de la tête de lion

Comment aller à la source de la tête du lion? Entre Saint-Floret et Saurier, arrêtez-vous à côté d'un petit pont dominant la Couze Pavin près d'un parking et d'une aire de pique-nique. Un panneau d'information matérialise le début du circuit. Aller-retour : 0,2 km.

Beaucoup moins connue que le Saint-Nectaire où les volcans, c’est pourtant une autre des spécificités de l’Auvergne : ses sources, notamment salées. Le Pays d’Issoire en concentre un bon nombre autour des couzes (rivières descendant du massif du Sancy) ou de l’Allier.

La source salée de la tête de lion est à mon sens l’une des plus spectaculaires. Et une petite excursion sympa après la visite de Saint-Floret, village de caractère.

Cette source est issue des eaux de pluie qui se sont infiltrées dans les failles et sont descendues en profondeur. Dans leur chemin vers les entrailles de la terre, les eaux se sont réchauffées et remontent, plus légères. Au passage, elles se sont chargées de sels minéraux et de gaz carboniques.

A Saint-Floret, les éléments minéraux qui composent la source ont formé une roche sédimentaire (le travertin). Sa forme et sa couleur évoque une drôle de tête de lion, la température de cette source est de 15°C quelque soit la saison!

Après cette petite balade (20 minutes A/R), j’aime aussi m’arrêter dans le village de Saurier, à quelques minutes de là. Il faut se garer près du joli pont médiéval, le traverser et marcher un petit peu le long de la couze (rivière) pour voir d’autres sources.